La conservation des aliments est une démarche essentielle pour préserver vos aliments plus longtemps. Différentes méthodes de conservation existent, adaptables selon les denrées et les moyens disponibles. Nos spécialistes font le point pour vous sur la question.
La conservation des aliments comporte de nombreux avantages pour limiter le risque d’oxydation des graisses. Conserver un aliment permet de maintenir ses propriétés gustatives, sa texture ainsi que sa couleur.
La conservation est une mesure d’hygiène efficace pour éviter les risques d’intoxication alimentaire. En effet, le processus de conservation freine le développement des micro-organismes, des champignons et de bactéries néfastes pour notre santé.
De manière plus pragmatique, notons aussi que la conservation permet de limiter le gaspillage alimentaire et de faire de vraies économies.
5 méthodes de conservation efficaces
La déshydratation et le séchage
Le séchage consiste à éliminer un solvant solide, semi-solide ou liquide d’un aliment. La déshydratation implique quant à elle une élimination de l’eau présente dans les denrées. Notons que les deux méthodes impliquent un processus de transfert de masse. La déshydratation et le séchage s’appliquent spécifiquement aux fruits, aux graines, à la viande et au poisson.
Ces deux techniques comportent aussi de nombreux avantages, comme :
- un maintien voire une amplification des saveurs ;
- une conservation longue durée de l’aliment ;
- un stockage simplifié en lien avec la réduction du volume des aliments.
Les conserves
La réalisation d’une conserve consiste à conserver l’aliment dans un récipient étanche préalablement stérilisé. La conserve a l’avantage de préserver les aliments pendant plusieurs années. Au-delà de la date de durabilité, les aliments perdent seulement leur saveur sans constituer de danger pour le consommateur.
Parmi les aliments à mettre en conserve, on cite les légumineuses, les poissons, les viandes, les légumes et certains fruits.
La fermentation
La fermentation consiste à transformer des aliments sous l’action de levures ou de bactéries. On cite essentiellement la fermentation lactique, recommandée pour conserver les fromages, les cornichons ou la choucroute, par exemple. Sur le plan nutritif, notons que la fermentation lactique a l’avantage d’améliorer la saveur des aliments, tout en leur apportant des bactéries bénéfiques à notre flore digestive.
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La congélation
La congélation consiste à maintenir un aliment à très basse température pour cristalliser l’eau qu’elle contient. La réduction de l’eau disponible dans les denrées comporte de nombreux avantages, dont un ralentissement de l’activité microbienne et enzymatique.
L’ensemble des aliments est compatible avec le processus de congélation, à quelques exceptions près comme : les fromages frais, les crèmes, les sauces, les œufs entiers ou certains fruits et légumes crus riches en eau.
Le salage et le saumurage
Le salage consiste à ajouter du sel à la surface de l’aliment, tandis que le saumurage implique une immersion des denrées dans l’eau salée. En effet, le sel a l’avantage de limiter le développement de certains micro-organismes. Cette solution est aussi particulièrement adaptée pour conserver les poissons, les viandes, les condiments et les charcuteries.