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Bien-être Environnement

L’impact des métaux lourds sur la santé

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Vous souffrez de fatigue chronique, de migraine ou d’irritabilité ? Et si votre mal-être provenait d’une intoxication aux métaux lourds ? Trop souvent négligé, l’impact des métaux lourds sur la santé et l’environnement est pourtant bien réel. Analyse des effets délétères sur notre organisme et des solutions naturelles pour y remédier.

L’omniprésence des métaux lourds dans notre quotidien

Les métaux lourds peuvent être définis comme des éléments métalliques naturellement présents en petite quantité dans l’eau, l’air et les sols. S’ils sont majoritairement présents sous forme de traces, certains procédés industriels participent à accroître leur diffusion dans l’environnement. La plupart des métaux lourds, à l’exception du mercure, sont émis sous forme de particules fines capables de voyager sur de très longues distances. Par conséquent, on les retrouvera à des doses importantes dans les terres, les forêts et certains milieux aquatiques.

Les métaux lourds sont des toxiques sournois, capables de contaminer l’ensemble de la chaîne alimentaire. Si certains métaux ont une fonction essentielle pour l’organisme, beaucoup d’entre eux présentent des effets délétères pour notre santé. Le danger de certains métaux lourds a encouragé les pouvoirs publics à se saisir de ce scandale sanitaire majeur. L’objectif est de travailler avec les industriels afin de réduire leur impact sur les écosystèmes.

Si l’omniprésence des métaux lourds peut inquiéter, il est toutefois possible d’éviter certains éléments qui en contiennent. C’est le cas notamment de certains poissons et fruits de mer qui contiennent un seuil important de métaux lourds. On peut citer également le mercure des amalgames dentaires ou l’aluminium de nos maquillages et déodorants. L’aluminium reste d’ailleurs présent dans un grand nombre de produits, allant des vaccins aux casseroles et canettes de soda.

Toujours dans notre environnement direct, le plomb contenu dans les anciennes peintures constitue un risque majeur. Nous pourrions citer encore les émanations de fumée (tabac, cheminée, usine) et les chemtrails (traînées blanches) laissées par nos avions. Il existe à ce jour un grand nombre de métaux lourds plus ou moins néfastes à l’organisme. Par conséquent, leur degré de toxicité dépendra à la fois de leur concentration et de la forme chimique qui les constitue.

Les métaux lourds à éviter

Si certains sont plus connus que d’autres, la liste des métaux lourds est conséquente et mérite d’être pleinement analysée. Afin de les éviter au mieux, tâchons d’expliquer leurs effets et d’identifier l’environnement où ils se dissimulent.

L’antimoine

L’antimoine est un métal que l’on retrouve dans différents types d’alliage. Trop cassant pour être utilisé seul, il sera souvent associé au plomb pour réaliser un certain nombre de matériaux industriels. L’antimoine est présent dans des retardateurs de flamme, mais aussi des alliages pour soudures, des munitions d’armes et certains plastiques en polyéréphtalate d’éthylène. Une forte exposition aura des effets néfastes sur les voies respiratoires, provoquant chez certains travailleurs des cas de stibiose. Certains cancers bronchiques ont également pu être observés chez les animaux.

L’arsenic

L’arsenic est naturellement présent dans les sols et rejeté dans l’atmosphère avec l’érosion des roches. Il est utilisé dans le secteur industriel pour réaliser des pesticides, des pigments de peinture ou des armes chimiques. L’arsenic se présente en quantité importante dans notre eau de boisson et dans notre alimentation. Particulièrement toxique, il rentre dans la catégorie des perturbateurs endocriniens et présente des propriétés cancérigènes majeures.

Le Cadmium

Le cadmium est généralement utilisé en électrochimie, dans la fabrication de batteries ou en pigments dans les peintures. Dans l’environnement, on le retrouve dans les secteurs de l’agriculture (engrais phosphaté), mais aussi dans le secteur de la métallurgie. Certains aliments en présentent une teneur importante comme les végétaux à feuilles vertes, certains champignons et céréales. Le Cadmium présente des risques majeurs de cancer des poumons. Il a aussi le désavantage de s’accumuler dans le foie et de provoquer des troubles rénaux.

Le Chrome

Le chrome est présent dans un grand nombre de produits, en pigments pour peinture, en tannerie ou en métallurgie pour accroître la résistance à la corrosion. La nocivité du chrome dépendra pour beaucoup de sa forme chimique. En effet, le chrome hexavalent est un cancérigène avéré (notamment les cancers de la bouche, de l’estomac et des intestins). Les travailleurs qui y sont exposés développeront davantage de maladies respiratoires type asthme, toux et dyspnée.

Le Mercure

Le mercure est présent à l’état naturel dans les roches en sous-sol. Il a longtemps été utilisé par la médecine à des fins antiseptiques. On le trouve encore actuellement dans certaines piles ou lampes à vapeur. Le mercure s’est introduit de manière importante dans la chaîne alimentaire. On le trouve notamment chez certains poissons et crustacés. Le mercure est particulièrement toxique lorsqu’il est inhalé, s’attaquant aux reins, au cerveau et au système nerveux.

Le Plomb

Le plomb est un métal ancien que l’on trouvait déjà sur les tombes préhistoriques. Même si son utilisation a beaucoup diminué ces dernières années, on le retrouve encore dans l’essence, mais aussi dans certaines peintures présentes dans les anciens logements. L’intoxication au plomb est particulièrement néfaste pour les personnes âgées et les femmes enceintes. Il provoque un ensemble de pathologies comme des troubles du comportement, des troubles rénaux, une anémie ou une perte progressive de l’audition.

Le Thallium

Même s’il est peu connu, ce métal gris est largement utilisé dans la fabrication des thermomètres, dans l’éclairage, dans les détecteurs infrarouges voire même certains pesticides. Le danger du Thallium réside dans son importante assimilation par l’organisme. Il pénètre très facilement les voies cutanées, digestives et respiratoires. Par conséquent, il peut être responsable de troubles neurologiques irréversibles (paralysies, tremblements, troubles du comportement, etc.)

D’autres métaux lourds comme l’étain, le sélénium, le lithium ou le cuivre auraient pu être cités également. S’ils présentent une toxicité certaine à des niveaux d’absorption élevés, ils restent néanmoins mineurs dans les problématiques de santé actuelles. Il en est tout autrement pour l’aluminium qui constitue un enjeu de santé de plus grande importance.

L’aluminium : pourquoi faut-il s’en méfier ?

L’aluminium est un élément métallique présent en quantité importante dans la croûte terrestre. Son omniprésence est un problème majeur pour l’environnement et notre santé. Notons que l’aluminium est largement utilisé dans le secteur du bâtiment et des transports, par exemple. Plus proche de nous, il s’invite dans la composition de certains emballages alimentaires comme les conserves ou les canettes.

On le trouve en quantité importante dans les vaccins, mais aussi dans un certain nombre de produits cosmétiques du quotidien. Difficile d’échapper à ce composant utilisé dans le traitement des eaux ou comme additif alimentaire. La nature de sa formulation aura également un impact sur sa biodisponibilité et sur sa toxicité. L’aluminium est présent dans un grand nombre d’aliments de base comme les pâtes, les pommes de terre, les viandes et les poissons. Il est également utilisé comme additif alimentaire pour jouer un rôle de colorant, d’anti-agglomérant ou d’affermissant.

Par sa forte présence dans l’environnement, l’aluminium est aussi très présent dans l’eau que l’on boit. L’industrie pharmaceutique l’utilise aussi dans la composition de nombreux médicaments antiacides, des vaccins ou des solutés de nutrition parentérale. Les consommateurs de produits cosmétiques comme les rouges à lèvres ou déodorants seront aussi exposés à ce polluant métallique.

Notons que certains corps de métiers sont plus exposés aux émanations d’aluminium que d’autres. C’est le cas notamment des métiers de la métallurgie (production de poudre, fonderie, soudure, etc.). Même si l’aluminium est présent en petite quantité dans chacun de ces produits, c’est surtout son effet cocktail qui peut être redoutable. En effet, une forte exposition à l’aluminium a des effets délétères sur le système nerveux central et les tissus osseux.

De plus en plus d’études établissent un lien entre l’aluminium et le développement de la maladie d’Alzheimer, par exemple. Dès 1987, le CIRC a évalué l’aluminium comme cancérigène certain. Cette étude a été complétée en 2003 avec une mise en relation directe entre déodorant et cancer du sein[1].

Les solutions naturelles pour se détoxifier

Un grand nombre de symptômes chroniques peuvent être dus à une intoxication aux métaux lourds. À cet égard, des douleurs dans les articulations, une fatigue chronique ou des migraines ne doivent pas être prises à la légère. Il en est de même pour les problèmes intestinaux, les allergies alimentaires, les cas de dépressions ou de vertiges.

En effet, l’intoxication aux métaux lourds est un phénomène complexe dont les manifestations varient d’une personne à une autre. Lorsqu’une intoxication aux métaux lourds a été établie, de nombreux remèdes peuvent être proposés pour les évacuer de l’organisme. Parmi les solutions naturelles, les algues comme la chlorella ou la laminaria japonica pourront être utilisées. Elles devront être prises en doses modérées afin d’éliminer progressivement les métaux lourds et ne pas surcharger les émonctoires (foie, reins, intestin, peau…).

Notons que l’ail contient naturellement des agents de chélation et est intéressant à inclure dans un processus d’élimination. C’est également le cas de la coriandre, dont une étude a montré qu’elle limitait le dépôt de plomb dans le fémur et les reins de souris de laboratoire. Dans le cadre d’une détoxication, il sera essentiel de protéger les organes d’élimination avec certains remèdes comme le desmodium ou le chardon-marie.

En prévention, l’argile sera aussi d’un grand soutien pour protéger l’organisme des toxines et des métaux lourds. Notons qu’une cure de plusieurs mois sera nécessaire pour établir un vrai travail de fond.

De plus en plus d’études établissent un lien entre maladies chroniques et omniprésence des métaux lourds dans notre environnement. Loin d’être une fatalité, certains remèdes naturels existent pour s’en prémunir le plus efficacement possible. Toutefois, un accompagnement auprès d’un thérapeute qualifié sera recommandé pour établir une cure adéquate.

Avertissement : Les informations mentionnées dans cet article sont données à titre indicatif, elles ne sauraient en aucun cas se substituer à un avis médical, ni engager notre responsabilité. Une persistance ou une aggravation des manifestations nécessitent de consulter rapidement son médecin traitant.

Source :

[1]http://www.cancer-environnement.fr/507-Aluminium.ce.aspx

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