Depuis une vingtaine d’années, de nombreuses études ont mis à jour une résistance aux antibiotiques. Ce que l’on appelle l’antibiorésistance est un phénomène inquiétant qui ne cesse de se propager à travers le monde. On dénombre, à ce jour, plus de 700 000 personnes par an qui décèdent d’infections résistantes à l’antibiothérapie.
Responsable d’une hausse de la mortalité dans les hôpitaux, elle interpelle l’opinion et laisse entrevoir d’autres méthodes plus naturelles pour se soigner.
Pour pallier cette situation, de plus en plus d’individus se tournent vers des antibiotiques naturels, à la fois efficaces et dénués d’effets secondaires.
Causes et dangers de l’antibiorésistance
L’antibiorésistance peut être définie comme la résistance de certaines souches bactériennes aux antibiotiques massivement prescrits dans les hôpitaux. Ce phénomène de santé publique est apparu dès le début des années 2000. Face à ce constat alarmant, l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) abordait ce phénomène lors d’une consultation en septembre 2016.
Un certain nombre d’études semblent converger vers une seule et même cause pour expliquer ce phénomène d’antibiorésistance.
On assiste, depuis plusieurs années, à une surconsommation des antibiotiques chez les hommes et les animaux.
Les animaux d’élevage sont les plus exposés à ce problème, puisqu’ils consomment dix fois plus d’antibiotiques que les humains. Jusqu’en 2006, l’administration d’antibiotiques était utilisée pour un facteur de croissance. La surconsommation d’antibiotiques a entraîné une multi-résistance transmise à l’homme par la chaîne alimentaire.
Par ailleurs, les molécules se retrouvent dans les déjections des hommes et des animaux, contaminant les nappes phréatiques et les cours d’eau.
On dénombre, à ce jour, plus de 700 000 personnes par an qui décèdent d’infections résistantes à l’antibiothérapie.
Pour pallier cette situation, de plus en plus d’individus se tournent vers des antibiotiques naturels, à la fois efficaces et dénués d’effets secondaires.
Les antibiotiques naturels et efficaces
Les médicaments issus de l’industrie pharmaceutique font partie de notre quotidien. Pourtant, il existe des solutions plus naturelles pour se soigner.
Des plantes, utilisées depuis des siècles, peuvent soigner certaines pathologies sans entraîner de résistance ou même d’effets secondaires.
L’échinacée
L’échinacée est une plante issue des plaines américaines. Elle est particulièrement appréciée pour lutter contre les infections respiratoires et urinaires. C’est un antibiotique naturel qui peut soigner les rhumes, otites ou infections vaginales.
La dose d’échinacée dépendra essentiellement de l’individu et du type de pathologie à traiter. Celle-ci peut être consommée sous différentes formes, en infusion, en décoction ou en capsules.
Selon Francis Brinker, expert américain en plantes médicinales, le remède trouve son efficacité à partir des extraits liquides d’E. Purpurea entière (source : American Botanical Council Clarifies Echinacea Trial Published in Annals of Internal Medicine).
L’huile essentielle d’origan
L’huile essentielle d’origan contient des phénols, ce qui lui confère des propriétés anti-infectieuses intéressantes.
Véritable antibiotique naturel, l’origan sera efficace dans le traitement de certaines infections de la sphère ORL comme les angines, les bronchites, les grippes, les laryngites et les trachéites. L’huile essentielle pourra être administrée par voie cutanée en massage ou par voie orale sous forme de gélules gastro-résistantes. Elle sera également conseillée pour résoudre les infections intestinales, urinaires et génitales.
L’huile essentielle de thym
L’huile essentielle de thym doit son efficacité à la présence de thuyanol, présenté comme un principe antiseptique, antifongique et antiviral. Sa richesse en monoterpénols lui confère des vertus favorables au fonctionnement du système immunitaire.
Cet antibiotique naturel est particulièrement conseillé pour ses propriétés antalgiques et décongestionnantes. Il sera idéal pour traiter rapidement les troubles ORL et respiratoires. Le prendre en inhalation sera plus adaptée pour traiter les troubles ORL.
Le piment de Cayenne
Le piment de Cayenne est connu pour sa richesse en capsaïcine et sa teneur importante en antioxydants. Il est également présenté comme un antibiotique naturel. C’est pour cette raison qu’il est préconisé dans la prise en charge de troubles grippaux, de rhino-pharyngites et de syndromes rhumatismaux.
Utilisé par voie interne, il est un puissant antiseptique et un activateur de l’appétit. Par voie externe, son usage est plutôt recommandé dans le traitement des douleurs rhumatismales.
L’extrait de pépins de pamplemousse (EPP)
Un bon EPP devra contenir des pépins de citrus paradisii pour offrir un bon niveau d’efficacité. Il doit sa renommée à ses effets redoutables contre les champignons, les bactéries et les virus.
Dilué dans un verre d’eau, il pourra prendre en charge un large spectre d’infections comme certaines infections ORL et intestinales.
Notons qu’il est aussi efficace pour traiter les maladies dentaires et les candidoses.
La fleur de sureau
La fleur de sureau est administrée depuis l’antiquité dans le traitement de certaines affections comme la fièvre, les infections respiratoires, les grippes et les sinusites.
Utilisée dans sa totalité, la fleur de sureau présente une richesse incomparable en flavonoïdes, antioxydants et bons minéraux.
Il est possible de la consommer en décoction, comprimés ou gélules. Elle est efficace pour traiter l’eczéma, les brûlures ou les troubles digestifs.
L’extrait de feuilles d’olivier
L’extrait de feuilles d’olivier est riche en oleuropéines, ce qui lui confère des vertus appréciables contre les infections virales, bactériennes et fongiques. Elle pourra être consommée en décoction, en extrait ou en infusion.
3 comentaires
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