En France, la difficulté à concevoir un enfant concernerait près d’un couple sur huit. Si les thérapies médicales en place sont prometteuses, d’autres solutions complémentaires pourraient booster la fertilité. Tour d’horizon des possibilités.
La question de l’infertilité
L’infertilité est évoquée en l’absence de grossesse, malgré des rapports sexuels fréquents et non protégés sur une période d’au moins un an. Dans un couple, elle peut concerner un seul ou même les deux partenaires. Une batterie d’examens est alors exercée sur l’homme et la femme afin d’évaluer une éventuelle anomalie.
L’infertilité n’est pas toujours attribuable à une quelconque anomalie chez les deux partenaires. En effet, entre 10 % et 25 % des couples infertiles seraient cliniquement sains au vu des examens.
Notons que la conception d’un enfant est un processus relativement complexe chez l’espèce humaine. L’Homme dispose en effet d’un faible rendement de reproduction par rapport à d’autres espèces animales. La moitié des grossesses surviennent après 6 mois de tentatives en moyenne. Une femme sur dix serait aussi touchée par une ou plusieurs fausses couches spontanées à différents stades de ses grossesses.
La fertilité d’une femme dépend également de différents facteurs, comprenant un nombre suffisant de follicules ovariens. Ses ovocytes doivent être de qualité et ses sécrétions hormonales favorables. Enfin, la femme doit bénéficier de trompes perméables pour faciliter la migration des spermatozoïdes et de l’ovocyte.
Chez l’homme, la production de gamètes s’effectue de la naissance jusqu’à la fin de sa vie. Ses testicules sont capables de produire plusieurs millions de spermatozoïdes chaque jour.
Les causes d’infertilité chez la femme sont multiples. Certains profils sont davantage sujets à l’infertilité. C’est le cas des femmes souffrant :
- de syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK;
- d’une insuffisance ovarienne ;
- d’une anomalie utérine ;
- ou d’une endométriose.
Chez l’homme, on cite généralement une insuffisance testiculaire, une azoospermie, un cancer des testicules ou des dysfonctionnements sexuels (d’origine vasculaire, neurologique, hormonale…).
Certaines causes peuvent toutefois être communes aux deux sexes, comme des facteurs environnementaux ou psychiques, par exemple. Par ailleurs, les recherches se concentrent sur l’impact des agents environnementaux (pollution, perturbateurs endocriniens, onde électromagnétique…) et des facteurs génétiques.
Les traitements médicaux les plus souvent mis en place sont des traitements hormonaux tels que la stimulation de l’ovulation. La procréation médicalement assistée (ou PMA) consiste également à manipuler les gamètes mâles et femelles in vitro. La conservation des gamètes est désormais proposée à chaque patient (enfant ou adulte) recevant un traitement médical susceptible d’affecter durablement sa fertilité.
Les méthodes médicales pour accompagner les cas d’infertilité montrent des résultats plutôt encourageants. Cependant, d’autres méthodes naturelles peuvent s’ajouter pour augmenter les chances de procréation.
Les solutions naturelles pour booster la fertilité
Le massage fertilité

Le massage fertilité est une technique popularisée dans les années 90 par un gynécologue anglais : le Dr Gowri Motha. Il s’agit d’un massage abdominal permettant de réguler la température du corps et d’éliminer les déchets métaboliques.
Le massage fertilité permet également de soulager la patiente du stress psychologique induit par l’absence de grossesse. Notons que le massage fertilité s’adresse aussi bien à l’homme qu’à la femme.
Pour plus de résultats, une série de 6 massages toutes les deux semaines environ serait bénéfique, avec une séance de 45 minutes à chaque fois.
L’huile de ricin

L’huile de ricin est obtenue à partir de graines de ricin aussi appelé Palma Christi. Cultivé dans les régions tropicales, son utilisation convient aussi bien en usage interne qu’externe.
L’huile de ricin est dotée de différentes vertus favorisant la fertilité. Elle permet, en effet, de soutenir la santé des trompes, des ovaires et de l’endomètre. Elle permet aussi de détoxifier l’organisme et de soutenir la qualité des ovocytes chez la femme.
Cette huile est largement utilisé pour le massage fertilité. Il est possible aussi de l’appliquer sous forme de cataplasme afin de détoxifier en profondeur les organes reproducteurs.
L’huile de nigelle

Issue du cumin noir, l’huile de nigelle a la réputation d’augmenter la fertilité masculine et féminine. Elle facilite effectivement la fonction des ovaires et des testicules. L’huile de nigelle serait encore plus efficace en association avec de la gelée royale ou du pollen de palmier dattier.
La Maca

La maca est considérée au Pérou comme le remède de la fertilité. Chez les hommes, la maca soutient la qualité du sperme et la production de testostérone.
Riche en phyto-œstrogène, la maca stimule les ovaires et régule les hormones féminines (œstrogène et progestérone). La maca permet également d’épaissir la muqueuse utérine afin de faciliter l’adhérence de l’embryon.
La baie de gattilier

La baie de gattilier aurait un impact favorable sur la fertilité des femmes selon une étude allemande datant des années 90. Sous forme d’huile essentielle, le gattilier soutiendrait la fertilité des femmes souffrant d’une insuffisance en progestérone ou d’une aménorrhée secondaire.
Son utilisation serait toutefois contre-indiquée en cas de fécondation in vitro.
Le miel de jujubier et d’euphorbe

Le miel de jujubier (ou sidr royal du Yémen) provient d’un arbre épineux originaire de Chine. Reconnaissable par son goût caramélisé, le miel de jujubier a aussi la réputation de booster la libido et d’agir sur la fertilité féminine.
L’euphorbe est une sorte de cactus très présent sur les plateaux de l’Atlas au Maroc. Le miel d’Euphorbe (miel de Daghmous) serait efficace pour accroitre la fertilité et lutter contre l’impuissance sexuelle.
La fleur de Jéricho

La fleur de Jéricho (ou Chajarat Mariam), est connue pour être la “plante de la fertilité”. On lui attribue de nombreux bienfaits, comme une stimulation de la fertilité masculine et féminine, ainsi qu’un soutien durant la période d’ovulation.
Le pollen de palmier dattier

La poudre de pollen de palmier dattier est idéale pour soutenir les cas d’infertilité. Elle se caractérise en effet par sa teneur en œstrone, idéale pour traiter les déficiences hormonales chez l’homme et la femme. Le mélanger à du miel de Daghmous permet de renforcer son efficacité.
Le pollen de palmier ne convient pas aux femmes atteintes : du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), d’endométriose, de myomes, de fibromes, de kystes ou de polypes.
Il est recommandé de ne pas consommer le pollen de palmier avec une tisane à base de fleur de gattilier.
Le ginseng

Le ginseng est un puissant allié de la fertilité masculine. En cure, il permet de répondre aux pannes d’érection et à l’impuissance sexuelle. Il aurait aussi une action sur la qualité du sperme et l’allongement de la phase d’ovulation.
L’alimentation

La fertilité implique un équilibre entre progestérone et œstrogène. Il faut donc veiller à ne pas trop consommer de phytoestrogènes de type soja, lin, maïs, fenouil, avoine, etc. Notons qu’une alimentation riche en zinc a aussi un impact positif sur la qualité de sperme et la production de spermatozoïdes.
Avertissement : Si vous prenez des médicaments, prenez soin d’informer votre médecin traitant ou votre pharmacien avant de vous faire prescrire un traitement phytothérapeutique. Ces conseils ne remplacent en aucun cas l’avis d’un professionnel de la santé, médecin ou pharmacien. Une persistance ou une aggravation des manifestations nécessitent de consulter rapidement son médecin traitant.